Quand l’art parle au luxe : Pharrell Williams et Richard Orlinski en conversation exclusive.
Paris, 2025 – À l’occasion du lancement de l’Atlas Kong, fruit d’une collaboration entre Richard Orlinski et Louis Vuitton, le sculpteur français s’est entretenu avec Pharrell Williams, directeur artistique des collections Homme de la Maison, dans un podcast exceptionnel mêlant art, culture, luxe et vision du monde.
Intitulé « Beyond the Surface », cet épisode explore les coulisses d’une œuvre hors norme, mais surtout les points communs entre deux créateurs qui, chacun à leur manière, repoussent les limites de leur discipline.
Créer l’émotion par la forme
Dès les premières minutes, le ton est donné. Pharrell ouvre la conversation avec une question simple :
« Richard, que cherches-tu vraiment à transmettre avec ton art ? »
Orlinski répond sans détour :
« Une émotion brute. Je veux que mes sculptures frappent le regard et touchent quelque chose d’instinctif, sans filtre. »
Pharrell acquiesce :
« C’est exactement ce qu’on essaie aussi de faire en mode. Tu regardes un vêtement ou un objet, et avant même de comprendre pourquoi, tu ressens quelque chose. »
L’Atlas Kong : un mythe contemporain
Ils abordent ensuite la création de l’Atlas Kong, cette sculpture de gorille polygonal portant un sac Speedy au-dessus de sa tête :
« Le Kong, c’est l’Atlas des temps modernes », explique Orlinski.
« Il porte non pas le monde, mais une part de culture, de désir, d’histoire – incarnée ici par le sac Louis Vuitton. »
Pharrell ajoute :
« C’est une allégorie incroyable. Le sac devient presque un symbole de responsabilité culturelle, comme si on devait le porter avec conscience. »
Briser les codes, mais avec sens
Le podcast prend une tournure plus intime quand les deux créateurs évoquent leur rapport au public :
« On est dans une époque où les gens veulent du sens. Pas juste du beau, mais du vrai », souligne Pharrell.
« Et l’art, aujourd’hui, doit être une passerelle, pas un mur », renchérit Orlinski.Un dialogue entre générations et disciplines
Ce podcast, à la croisée de l’art, de la musique et du luxe, met en lumière une ambition commune : réinventer les formes sans renier le fond. Pour Pharrell et Orlinski, ce type de collaboration ouvre un nouveau langage artistique — plus libre, plus hybride, plus humain.